jeudi 25 février 2016

Sur la question de l’Inventaire général du patrimoine,

Patrimoine: Entretien avec Joumana Chahal Timery, Président de l’ASPT

«  L’Association pour la Sauvegarde de Tripoli » (ASPT) créée en avril 2009 à Paris, est une association culturelle, loi 1901, à but non lucratif dont les objectifs sont de « sauvegarder, promouvoir et faire connaître le patrimoine libanais en l’occurrence celui de Tripoli, 1ère ville sur la côte est de la méditerranée en nombre de vestiges et 2e après le Caire en patrimoine mamelouk ».
Sur la question de l’Inventaire général du patrimoine, il s’agit selon elle, de« faire connaître le patrimoine pour le reconnaître. C’est une étude typologique, artistique et historique du patrimoine. En France, et dans tous les pays qui ont à coeur de préserver leurs patrimoines, il existe un service, comme celui  où je travaille, qui grâce à un travail scientifique assure la connaissance et la documentation du patrimoine dans des bases de données nationales afin de garantir leur pérennité et leurs mémoires en cas de démolitions. A cet effet, nous avons déposé un projet  d’Inventaire général du patrimoine libanais au ministère de la culture au Liban resté jusqu’à aujourd’hui irrecevable. N’ayant pas l’habitude de baisser les bars, nous travaillons sur un nouveau dossier afin de le faire passer ». Cette demande émane de plusieurs années de travail et d’études, et de recommandations actées suite aux colloques organisés à l’hémicycle du Conseil régional d’Ile De France et en partenariat avec lui.
Quant à la sensibilisation, Mme Timery constate que les libanais ne connaissent pas leur patrimoine. Il faut donc les sensibiliser. Mais quoi de mieux que de le faire sur les bancs d’écoles.  Un projet a donc été mis sur papier et écrit de A à Z afin de montrer à l’élève qu’il vit dans un pays très hautement patrimonial et que ce patrimoine pourrait être une richesse extraordinaire personnelle ou même collective, que le patrimoine est désormais le pétrole des pays pauvres. Notre ville est la plus pauvre du Liban. Il faut donc sensibiliser la population à la valeur et aux possibilités qu’offre le patrimoine à un pays sur le plan du tourisme et de l’économie sans parler de l’aspect culturel.
Ce projet a été élaboré à l’initiative et en  collaboration avec l’association Patrimoine sans frontières et est une marque déposée. Il a été adapté aux programmes libanais. Il est enseigné dans les écoles publiques à hauteur de deux heures hebdomadaires sur trois niveaux.( élémentaire, collèges et lycée). Nous suivons le projet pas à pas. Pour cela nous avons dû nommer une référante qui gère tous les problèmes et qui en réfère à notre équipe parisienne.
Il vient à point nommé combler un manque dans les programmes libanais, celui de  la matière de l’éducation civique,  nouvellement supprimée, puisqu’il traite de civisme, d’environnement et de patriotisme.
« Il s’agit d’un programme ludique qui consiste à faire découvrir à l’élève son environnement patrimonial personnel pour qu’il se sente plus riche, riche d’une culture et d’une histoire qui font qu’il commence à apprécier les belles choses. Ensuite dans la phase II, il passe du patrimoine personnel ou familial au patrimoine commun de sa classe, de son école, de sa ville de son pays »…
« A la fin de l’année on évalue et on fait un projet classe (expo, livre film etc…. au choix de l’école). »
Nous avons pu obtenir l’aval moral du Ministère de l’Education nationale et de son Directeur général Monsieur Fady Yarak que nous remercions et qui a été séduit par le projet. Aucune aide financière ne nous a été attribuée,  bien sur, nous savons tous que  le ministère ne dispose d’aucun budget pour ce genre d’initiatives.
Sur la question de la réalisation du projet, Madame Joumana Timery et son équipe, essayent d’impliquer des spécialistes :
« Nous avons aussi constitué un comité scientifique sur place formé par des universitaires, directeurs généraux d’éducation, directeurs d’écoles, documentalistes, conseillers municipaux chargé du patrimoine etc.;; et nous mêmes pour valider les connaissances. C’est vraiment un projet d’équipe. « 
« Nous avons emmené une équipe de professeurs formateurs français  pour former les enseignants car jusqu’à aujourd’hui le mot patrimoine « tourath » en arabe est une notion vague. « 
« Nous mêmes nous allons de temps en temps au Liban pour rencontrer les équipes et voir l’avancement. « 
« Il faut que cette année pilote soit probante pour qu’on puisse poursuivre le projet dans toutes les écoles et même l ‘étendre à tout le Liban; Ce sera une lourde tâche pour nous mais qui mérite qu’on sacrifie tout pour sa réussite car nous serions en train de former de nouvelles générations de libanais sensibles à la culture en leur inculquant aussi un sentiment de patriotisme basé sur la reconnaissance de la libanité. Le projet a aussi beaucoup d’autres avantages. Il est capable de régler d’énormes problèmes d’identité et de conflits inter religieux, inter générations et de régler peut-être même l’intégration des réfugiés. »
Pour le moment le projet séduit beaucoup. En espérant qu’il réussisse.
Sur la question de la valorisation:
L’ASPT a à coeur de faire connaître par tous les moyens ce précieux patrimoine libanais et pourtant si peu mis en évidence dans le tourisme culturel.
Pour cela l’ASPT joue le rôle de passeurs, en organisant des événements de toute nature. Mais elle rend hommage à ce patrimoine aussi dans des publications d’actes et d’ouvrages touristiques, en effectuant des visites culturelles guidées sur les lieux, ( vieille ville, foire internationale chef-d’oeuvre de l’architecte brésilien Oscar Niemeyer, gare terminus de l’Orient express etc….) Mais aussi sur les réseaux sociaux et dans les alertes lors des saccages, vols ou démolitions. Elle n’ a de cesse d’attirer l’attention sur les dangers que subit ce patrimoine peu entretenu et qui n’est pas considéré par l’état libanais comme une richesse à préserver.
« L’ASPT achemine de temps en temps aussi des fonds de bibliothèques et je pense que bientôt nous allons être en mesure d’ouvrir une bibliothèque publique à Tripoli. »
Nous organisons des conférences sur place  pour sensibiliser.
Nous  luttons contre les spéculations immobilières , nous militons pour empêcher les démolitions.
Le travail le plus importants que nous faisons est celui de la pression que nous exerçons sur le gouvernement pour créer des projets de lois pour le patrimoine. La dernière loi libanaise date de 1933!!
Un travail est donc commencé avec le ministère de la culture pour cela. Il a promis un comité de réflexion sur un projet de loi. On attend de voir.
« La conservation des monuments du passé n’est pas une simple question de convenance ou de sentiment. Nous n’avons pas le droit d’y toucher. Ils ne nous appartiennent pas. » John Ruskin (1819-1900)

Biographie :

Joumana Chahal Timery est Docteur ès-Lettres à la Sorbonne.
Son domaine de recherche, sa première passion fut  » La poésie lyrique de langue d’Oc et la poésie arabo-andalouse du XIe -XIIe siècle ». 28 ans de travail et de combat pour faire valoir ces influences mutuelles à travers des traductions et des rapprochements de poètes inédits. Elle avait 20 ans quand elle a débuté ses recherches dans ce domaine.
Après une formation dans le domaine de la conservation du patrimoine, elle travaille dans le service Patrimoines et Inventaire, en parallèle de  l’ASPT elle exerce une fonction de conservateur du patrimoine et mène  un ouvrage intitulé « Elisabethville ou la plage de Paris sur Seine » aux Editions SOMOGY publié par le Conseil régional d’Ile de France paru en 2015.
Elle est auteur de plusieurs articles dans des revues spécialisées de langue d’OC la France Latine et autres mais aussi dans des revues spécialisées dans le patrimoine patrimoine et de nombreux journaux et magazines libanais.
A son actif, plusieurs activités culturelles dont l’organisation de conférences au Sénat, à l’Institut du monde arabe, et des concerts, des expositions, mais aussi deux colloques internationaux à l’hémicycle du Conseil régional d’Ile de France
Lire la Suite http://talents.libnanews.com/patrimoine-entretien-avec-joumana-chahal-timery/#ixzz41CRbiXq2 Follow us: @libanews on Twitter | libanews on Facebookhttp://talents.libnanews.com/patrimoine-entretien-avec-joumana-chahal-timery/

The Literature of the Lebanese Diaspora


« The Literature of the Lebanese Diaspora » de Jumana Bayeh (édition I. B. Tauris, 277 pages) est en vente à la librairie al-Bourj
http://www.lorientlejour.com/article/947033/la-litterature-de-la-diaspora-libanaise-temoignage-et-identification.html

vendredi 5 février 2016

Antiquités. Le Liban au cœur du trafic

Antiquités. Le Liban au cœur du trafic

Antiquités. Le Liban au cœur du trafic

Le député Walid Joumblatt multiplie, ces derniers temps, les insinuations et les allégories. Ses tweets et ses déclarations sont truffés de métaphores et de paraboles, parfois claires, d'autrefois ambiguës. Lorsque le bey de Moukhtara utilise ce langage codé, c'est qu'il vit une profonde angoisse. On se souvient tous de ses moments de désespoir, en 2004, quand il avait dit préférer la condition d'«éboueur à New York» plutôt que la vie dans un Liban sous tutelle syrienne. Aujourd'hui, Walid Joumblatt annonce le retour de cette tutelle, renforcée par une «hégémonie» iranienne et protégée par «l'ours russe». Une ère nouvelle, qui sera couronnée, selon ses prédictions, par l'arrivée d'un nouveau président «sur un tapis persan». Le député du Chouf va plus loin. Il affirme que le Liban sera une province de la «Syrie utile», que Russes et Iraniens s'emploient à édifier sur les ruines de la Syrie d'hier. Les Etats-Unis et l'émissaire onusien en Syrie, Staffan de Mistura, sont, d'après lui, les complices de ce plan machiavélique, dont la principale victime est le peuple syrien.On pourra toujours reprocher à M. Joumblatt sa vision monoculaire des événements. Selon lui, le bien-être du peuple syrien passe par la défaite du régime face aux rebelles. Il oublie ou occulte le fait qu'une écrasante majorité de ces rebelles est composée d'islamistes extrémistes, allant d'al-Qaïda (le Front al-Nosra) à Jaïch al-Islam, en passant par Ahrar al-Cham, Haraket al-Mouthanna, Jaïch al-Rahman, Ansareddine, etc… Il est difficile de croire que ces fous de Dieu, dont le projet consiste à appliquer une version rétrograde de la charia, constituent pour le peuple syrien un espoir d'un lendemain meilleur. M. Joumblatt - et avec lui de nombreux hommes politiques - se pose-t-il la question de savoir quel serait le sort du Liban si la Syrie tombait sous le contrôle total de ces groupes, qui se réclament du salafisme-jihadisme? Ou bien alors navigue-t-il à vue d'œil, dans le sens où, pour lui, la priorité doit être de renverser le régime syrien, à n'importe quel prix, pour ensuite réfléchir à l'étape suivante? Si tel était le cas, il s'agirait d'une attitude extrêmement irresponsable, surtout que les faits ont prouvé que les extrémistes sont les premiers à remplir le vide laissé par la disparition du pouvoir central. C'est ce qui s'est passé en Libye, au Yémen, en Irak, en Somalie et ailleurs, et il n'y a aucune raison pour que la Syrie soit une exception à la règle.Les Américains et les Européens l'ont compris après beaucoup de réticences, d'hésitations et, surtout, de retard. C'est pour cela qu'ils soutiennent désormais le principe d'une solution politique en Syrie, qui préserverait les institutions de l'Etat et l'armée. Mais dans le même temps, ils ne veulent pas concéder une victoire totale à l'axe Russie-Iran, ce qui explique les difficultés rencontrées lors des négociations de Genève III, qui ont été reportées au 25 février. Cela n'en fait pas pour autant des «complices» de l'axe russo-iranien. Devant l'ampleur du désastre syrien (18 millions de déplacés et de réfugiés; des millions de migrants qui déferlent sur l'Europe, infiltrés, sans doute, par des milliers de terroristes; des risques de déstabilisation de tous les pays de la région), les Américains et les Européens n'avaient tout simplement plus le choix que de faire marche arrière. Il est tout à fait normal, dans ces circonstances, que ceux qui ont tenu bon empochent des dividendes politiques. En bon connaisseur des réalités sous-tendues par les rapports de force, M. Joumblatt le comprend très bien. C'est ce qui lui fait dire que le Liban s'apprête à passer sous la tutelle de la Russie et de l'Iran.  M. Joumblatt a attendu, longtemps, sur les rives du fleuve, mais les eaux n'ont pas charrié le cadavre de Bachar el-Assad. Son nouveau plan: prier pour que les réformateurs gagnent les prochaines élections en Iran. Et Vladimir Poutine, qu'en fera-t-il?



JTK

Le site du baptême de Jésus déclaré « Patrimoine de l’humanité » par l’Unesco - La Croix

Le site du baptême de Jésus déclaré « Patrimoine de l'humanité » par l'Unesco - La Croix

Le site du baptême de Jésus déclaré « Patrimoine de l'humanité » par l'Unesco

Le pape François priant silencieusement au bord du Jourdain, à Béthanie, lieu du baptême du Christ, le 24 mai 2014. ZOOM

Le pape François priant silencieusement au bord du Jourdain, à Béthanie, lieu du baptême du Christ, le 24 mai 2014. / Alessia GIULIANI/CPP/CIRIC/

Le site du baptême de Jésus, à Béthanie, sur la rive jordanienne du Jourdain, a été officiellement déclaré Patrimoine de l'humanité par l'Unesco au cours d'une cérémonie tenue à Paris dans la soirée du mardi 2 février.

Une délégation provenant du Royaume de Jordanie, comprenant le ministre du tourisme, Nayef H Al-Fayez, et Mgr Maroun Lahham, vicaire patriarcal pour la Jordanie du Patriarcat latin de Jérusalem. Dans son intervention, Mgr Lahham a qualifié le site du baptême de « lieu où résonne encore la voix du Christ dans un pays, la Jordanie, tranquille et sûr, au milieu d'un Proche-Orient en flammes ».

À propos du site de Béthanie au-delà du Jourdain, a noté le vicaire patriarcal, « l'Évangile, l'avait déclaré voici deux mille ans, la dévotion populaire l'a toujours confirmé, les recherches archéologiques l'ont mis en évidence, quatre papes l'ont visité et, aujourd'hui, la communauté internationale le déclare officiellement. À partir de ce soir, nous pouvons déclarer à haute voix que la Jordanie est Terre sainte. La Terre sainte comprend surtout Jérusalem, Bethléem et Nazareth mais la Jordanie n'en est pas pour cela moins sainte. »

G.v. Avec Apic



JTK

mercredi 3 février 2016

تهميش المسيحيين سيُفجّر لبنان؟!

تهميش المسيحيين سيُفجّر لبنان؟!

تهميش المسيحيين سيُفجّر لبنان؟!

"الثائر"


فؤاد ابو زيد -

في السياسة، كما في الادارات الرسمية والوزارات، ومذ اصبح اتفاق الطائف، جزءا من الدستور، ومن الحياة اللبنانية، درجت الوصاية السورية في لبنان، بالتكافل والتضامن والتعاون مع حلفاء الوصاية اللبنانيين على اختلاف طوائفهم ومذاهبهم وتمايزهم، على التعامل مع اكثرية المسيحيين الساحقة، على قاعدة انهم المغلوبون، وان جماعة الوصاية هم الغالبون، وانسحبت هذه القاعدة على الشأنين السياسي والاداري، ففي السياسة سلبت حقوق المسيحيين، في القوانين الانتخابية وتقسيم الدوائر، وفرض المرشحين، وفي الادارة العامة والوزارات، بدأت عملية قضم التوازن المسيحي - الاسلامي من خلال اسلوبين، الاول حشو الادارات والوزارات والمجالس بالمتعاقدين والاجراء والمياومين بنسبة 85 بالمئة من المسلمين المستسلمين للوصاية و15 بالمئة للمسيحيين المحسوبين على السياسيين المسيحيين المتعاونين مع الوصاية السورية، وكان كلما شغر مركز يشغله مسيحي، اما ببلوغ السن القانونية او الاستقالة او الوفاة، يملأ الفراغ بموظفين مسلمين، اما بالاصالة او بالوكالة من المتعاقدين والمياومين الذين اصبحوا اكثر من الموظفين الدائمين الذين خضعوا لامتحانات من مجلس الذمة المدنية، واما بنقل موظف مسيحي من منصب حساس ومهم الى منصب آخر اقل اهمية بقرارات من الوزير او المدير العام بعيداً عن رأي مجالس الرقابة مثل الخدمة المدنية وديوان المحاسبة والتفتيش المركزي، وهذه الحالات لا تعدّ ولا تحصى في جميع الادارات والوزارات.

امّا في المجال السياسي فان الوزارات السيادية وتلك التي لها علاقة مباشرة بالمواطنين، فإن حصة المسيحيين توازي حصة المسلمين ولكنها تذهب الى المسيحيين الذين كانوا يأتمرون بسلطة الوصاية وبالنظام الامني السوري- اللبناني، واذا كانت ساحة الشهداء والساحات القريبة منها، والشوارع والطرقات قد ضاقت في 14 آذار 2005 بمئات ألوف المسيحيين، فلأنها كانت ردة الفعل على القهر والحرمان والتمييز وهدر الحقوق التي تعرّضوا لها طول فترة الوصاية السورية، ولكن على ما يبدو لم يسحب الجيش السوري «ملائكة» النظام الامني اللبناني - السوري عندما انسحب من لبنان، لأن الممارسات التي خفّت وتراجعت في السياسة، بسبب انتفاضة 14 آذار لم تخفّ ولم تتراجع في الادارة، حيث تنقل الى بكركي معلومات مذهلة ويمكن القول انها معيبة عن عمليات ابعاد وتهميش تطول الموظفين المسيحيين، وتطول ايضا من يتقدّم منهم الى الوظيفة العامة ولا تخفي مصادر روحية في بكركي خوفها من ان تفرغ الادارات العامة من المسيحيين بعد فترة ليست بالطويلة ان لم تعالج الامور بذات الروحية الوطنية السمحاء التي عالج فيها اللواء اشرف ريفي عندما كان مديرا عاما لقوى الامن الداخلي، الخلل الكبير الذي كان مسيطرا في تلك المديرية العامة.

ان النظام الطائفي الذي يقوم على المحاصصة والتسويات، احيانا وعلى قاعدة السمكة الكبيرة تأكل السمكة الصغيرة في اكثر الاحيان، هو سبب هذه الحالة الشاذة، وهو سبب رئىس وراء تفكك الدولة وانهيار السلطة والمؤسسات والحلّ واحد من اثنين، اما ان يضع الجميع بيضهم في سلة الدولة، في ظل نظام مدني عادل يجمع الكل تحت جناحيه. وامّا نظام لا مركزي يؤمّن الحقوق والامن والانماء والعدل والمساواة لكل فرد وجماعة مهما كان دينه وطائفته ومذهبه بعيدا من الكيديات والعصبيات الطائفية والمذهبية.

باختصار هذه الحالة غير السوية والمتناقضة مع صيغة العيش المشترك لم تعد تطاق لدى شريحة تعتبر مكوّنا رئيسا واساسيا في وجود لبنان ومن يفكّر بمعالجات الاسبيرين والحبوب المهدئة او اللامبالاة، عليه ان يعيد حساباته، لأنه سيكون سباقا الى الهاوية، اذا تحقق الانهيار.


JTK