vendredi 30 novembre 2012

L’immobilier, fragile trésor des congrégations religieuses | La-Croix.com

 Aujourd'hui, de nombreuses congrégations religieuses se séparent de leur patrimoine immobilier. Le mouvement, commencé dans les années 1970, s'accélère depuis quinze ans. Il suit la tendance du déclin démographique entamé dans les années 1960, qui touche les 400 instituts religieux et 300 monastères présents en France.

 « On ne vend pas pour vendre. On y est contraint »,  explique Sœur Thérèse Revault, secrétaire générale de la Conférence des religieux et religieuses de France (Corref). Depuis longtemps, les congrégations ont pris la mesure de l'ampleur du défi. Comment assurer le devenir de religieux de plus en plus âgés et de moins en moins nombreux ? 

Alors même que le financement de leurs retraites demande de plus en plus de moyens, que les charges liées au patrimoine pèsent de plus en plus lourd et que les nouvelles recrues sont sans ressources particulières. Alors même que, dans les pays en développement, ces mêmes congrégations sont florissantes, tant du point de vue de leur jeune âge que des nombreuses œuvres qu'elles mettent en place – et doivent financer.

VENDRE « AU JUSTE PRIX »

Faire face à cette question est précisément la mission que s'est donnée Ivan Olivry, fondateur de Solidarité Patrimoine. Cette société a fait affaire avec 130 congrégations depuis 1996 et restructure 12 millions d'euros de patrimoine par an. 

 « Il est logique d'ajuster la taille du patrimoine,  avance Ivan Olivry. Chaque année, on enregistre 2 000 décès. Depuis dix ans, les charges liées à la dépendance ont doublé pour certains instituts. »  Selon l'entrepreneur, il est urgent de trouver de nouvelles ressources, grâce à une « véritable politique de valorisation immobilière » . « Dans les années 1980, on vendait à bas prix, voire à perte, sans mesurer les manques à gagner,  déplore-t-il. Si l'on vend, il faut vendre au juste prix. »  

Pourtant, les opérations immobilières des religieuses sont regardées avec suspicion. En témoigne l'émoi suscité, il y a quatre ans, par la vente de l'hôtel de Bourbon-Condé, à Paris. Les Filles du Cœur de Marie avaient cédé ce magnifique immeuble de la rue Monsieur à la famille royale du Bahreïn pour 66 millions d'euros – un record pour une acquisition par un particulier. Sans doute l'identité de l'acheteur avait-elle suffi à faire naître ces indignations.

DES BIENS DIFFICILES À VALORISER

 « Les congrégations paraissent bien riches. Mais c'est l'histoire qui les a dotées de ces possessions »,  commente Sœur Michelle Barrot. Cette Petite Sœur de l'Assomption pointe du doigt le danger au contraire de « brader » les biens des congrégations. Du point de vue des religieux, il en va de leur responsabilité éthique envers les fidèles qui ont permis l'acquisition de ces biens et leur utilisation par leurs dons, par leurs investissements, en offrant leur temps…

Valoriser le patrimoine se heurte à des résistances. « Le patrimoine est peu liquide,  regrette Ivan Olivry. Par exemple, les établissements médicaux : on ne peut pas les vendre dans le domaine privé sans les transformer. Or, les investissements sont loin d'être amortis, les coûts énormes. »  

De même, depuis des années, de nombreux bâtiments sont mis à la disposition des écoles à des prix inférieurs au marché, voire gratuitement. Mais pour augmenter les loyers, il faudrait que les associations qui les gèrent aient les moyens de payer.

RÉSISTER FACE AUX DÉMARCHES DES PROMOTEURS

Pour les congrégations, la priorité est d'offrir à cet immobilier un avenir cohérent avec son histoire. Certaines font le choix d'y maintenir une vie de prière, en les cédant à des communautés nouvelles. D'autres leur trouvent une utilité sociale. Dans le 15e  arrondissement à Paris, cinq Filles de la Charité à la retraite partagent depuis cinq ans leur bâtiment de la rue Miollis avec l'Association des cités, qui peut ainsi accueillir jour et nuit 25 personnes sans abri.

Si, au sein du monde religieux, on a pris la mesure de la situation, celle-ci devient de plus en plus complexe. Le cas le plus problématique est sans doute celui des instituts à petits effectifs : 80 comptent moins de 30 membres. 

Une commission de la Corref porte secours à ces congrégations qui se retrouvent en difficulté, notamment face au démarchage des promoteurs. Il faut s'occuper de bâtiments qu'elles ont parfois délaissés. Des locaux sous-exploités – même s'il existe en réalité une minorité de ces « lieux vides » dénoncés par l'hebdomadaire Le Canard enchaîné  le 14 novembre et qui font l'objet de pressions régulières d'associations.

CRÉATION DE MAISONS DE RETRAITE

Les congrégations cherchent un repreneur qui soit capable d'assurer la pérennité de leurs œuvres dans un esprit chrétien. Ce dont se prévaut l'association belge Acis (Association chrétienne des institutions de santé), implantée en France en 1995. « Les congrégations n'avaient plus les moyens humains de gérer leurs maisons, parfois menacées de fermeture », indique Alain Brulard, son directeur. 

Acis est devenu propriétaire de 16 maisons de retraite créées par des religieuses, soit 1 300 lits médicalisés et 1 000 salariés. En contrepartie, les religieuses peuvent continuer à vivre sur place. Lorsqu'elles deviendront dépendantes, elles intégreront la maison comme résidentes.

http://www.la-croix.com/Religion/S-informer/Actualite/L-immobilier-fragile-tresor-des-congregations-religieuses-_NG_-2012-11-29-881722


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jeudi 29 novembre 2012

Le Liban épinglé dans un rapport international sur l’État de droit | Politique Liban | L'Orient-Le Jour

29/11/2012

Le Liban s'est classé à la 62e place mondiale et à la 6e place régionale (avant dernier) sur 7 pays en matière de corruption et d'inefficacité des agences gouvernementales, selon un rapport sur l'État de droit dans le monde publié mercredi.
Cette vaste enquête menée par le World Justice Project, qui produit 97 000 entretiens individuels dans 97 pays et des analyses de 2 500 experts politiques à travers le monde, établit un classement en fonction d'un indice 2012 de l'État de droit. Cet indice tient compte notamment du niveau de corruption, des limites aux pouvoirs du gouvernement, de l'efficacité des systèmes pénal et civil, de la gestion de la criminalité et de la sécurité et de l'état des droits fondamentaux dans chaque pays.
« Si le Liban est relativement sûr en ce qui concerne la criminalité, la violence politique reste un problème majeur », tandis que les conditions carcérales demeurent « une source d'inquiétude », note le rapport.
Dans le détail, en termes de protection des droits fondamentaux, le Liban affiche un résultat un peu plus honorable que son classement général, puisqu'il se classe 1er dans la région Moyen-Orient et en Afrique du Nord (MENA), et à la 39e place dans le monde.
Le pays du Cèdre s'est toutefois classé à la 77e place mondiale et au 7e rang régional pour l'accès à la justice civile. Un mauvais classement dû, entre autres, « à la corruption, aux délais et aux discriminations envers les groupes marginalisés ». Il s'est aussi classé au 4e rang régional et à la 51e place mondiale pour l'accès à la justice pénale.
Le Liban s'est aussi classé au 4e rang régional et à la 44e place mondiale en termes de limites aux pouvoirs du gouvernement et à la 5e place régionale et au 60e rang mondial en termes de sécurité.
À l'échelle de la région MENA, le rapport attribue aux sept pays évalués (Liban, Émirats arabes unis, Maroc, Tunisie, Iran, Égypte, Jordanie), « les plus mauvaises notes en matière de droits fondamentaux en raison des restrictions à la liberté de religion et d'expression et des discriminations à l'encontre des femmes et des minorités ».
Si les Émirats arabes unis sont en tête dans la région sur la plupart des critères, le Maroc et la Tunisie affichent un score honorable pour l'efficacité de leurs tribunaux et de leurs forces de l'ordre.
Mais la corruption reste inquiétante au Maroc, tout comme la protection des droits de l'homme (80e rang mondial sur les deux critères, sur 97 pays). En ce qui concerne la Tunisie, l'accès aux tribunaux civils est relativement facile, et exempt d'« influence politique ».
Lanterne rouge, l'Iran se classe dernier pour la protection des droits. Le système judiciaire est fort, mais « souvent utilisé comme instrument pour perpétrer des abus », tandis que les tribunaux, « accessibles et relativement rapides », sont sujets à une « intrusion du politique ».
Au niveau mondial, les grands pays d'Europe occidentale, le Canada et les États-Unis sont pointés du doigt pour leurs retards dans les procédures judiciaires et pour les discriminations policières à l'encontre des minorités.
Si les 16 pays d'Amérique du Nord et d'Europe de l'Ouest évalués dans ce rapport arrivent en tête pour l'efficacité de leur système judiciaire, le niveau minimal de corruption, la protection des droits et la responsabilité de leurs gouvernements, leur « grande faiblesse » en matière d'accès à la justice civile doit attirer « l'attention des décideurs », prévient le rapport.
Seuls la Norvège, qui se classe au premier rang pour son système judiciaire civil, les Pays-Bas et l'Allemagne, qui arrivent juste derrière, échappent à cette critique.
Comme la France et la Belgique, le Canada est critiqué pour ses retards dans les procédures civiles et pénales. « Elles peuvent prendre des années à être résolues » dans l'Hexagone, fustige le rapport.
Le Canada est en revanche félicité pour une corruption minimale, au 12e rang mondial, juste devant la France, mais pêche, tout comme les autres pays occidentaux, pour ses discriminations contre les immigrés et les pauvres. En France, le rapport dénonce en outre des discriminations religieuses.
Si les États-Unis se montrent performants sur la plupart des critères, l'enquête fustige aussi une « inégalité de traitement » pour les étrangers et les minorités ethniques ainsi qu'une aide juridique « souvent trop chère et inaccessible », marquée par un « fossé entre riches et pauvres ».
Le système judiciaire belge est « relativement indépendant, accessible et bon marché », mais ne peut rivaliser avec la Suède, qui se classe premier mondial pour son absence de corruption, son respect des droits fondamentaux, l'ouverture de son gouvernement et ses forces de l'ordre. 
http://www.lorientlejour.com/category/Liban/article/789835/Le_Liban_epingle_dans_un_rapport_international_sur_l'Etat_de_droit.html


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mercredi 28 novembre 2012

Le génie phénicien ,qualites et defauts du libanais


Quand Dieu créa le monde, la Terre et l'univers,

Il voulut faire un lieu bien Extraordinaire :

Une mer, un climat, un soleil éclatant,

Il fit si bien les choses qu'Il créa Le Liban.


 Mais quand Il aperçut un peu autour de lui

L'état de ses voisins l'Égypte et la Syrie,

J'ai été trop injuste, dit-Il, faut y remédier,

Et pour faire l'équilibre, Il créa le Libanais.


 Car l'étrange animal qui peuple ce pays

A tout temps fait partie d'une espèce bien à part.

Il a toujours vécu au gré de sa fantaisie

En se foutant du tiers comme bien sûr du quart.


 Toutes les qualités et presque tous les défauts

Se trouvent réunis dans chaque concitoyen,

Il va prêcher le vrai pour connaître le faux

Et, pour se faire des sous, use tous les moyens,


 Et tout cela remonte jusqu'aux Phéniciens,

Qui étaient je crois bien de drôles de paroissiens

Sillonnant toutes les mers sur leurs petits canots,

Trompant tout à chacun, les menant en bateau.


 Mais à travers les siècles, les guerres et les conquêtes,

Leurs héritiers ont su se forger une tête,

Prenant par-ci par-là un trait du conquérant,

Ils se firent un visage au mélange savant :


 Exalté comme le Perse, têtu comme l'Ottoman,

Combine mieux que l'Anglais, à la finesse du Franc,

La sagesse du Grec et l'ardeur du Romain,

La grandeur de l'Arabe et le génie Phénicien.


 C'est un individu qui vit d'indépendance,

Qui fait tout de travers, gagne moins qu'il dépense.

Dans la vie de chaque jour, au travail, en amour

Avance, recule et passe puis fait le compte à rebours.


 Quand il veut faire la cour à une fille qu'il aime,

Au milieu des caresses, des soupirs, des poèmes,

A sa chère dulcinée, il dit : 'Je t'aime tant !

Tant pour cent sur la dot que te donnent tes parents'.


 Il suffit un beau jour qu'une chose soit interdite

Pour qu'on le voit la faire malgré la loi prescrite :

Il brûle les feux rouges, remonte les sens uniques,

Colle les affiches partout, manque d'esprit civique.


 Malgré tous ces défauts que je retrouve en moi,

Moi je suis bien content d'être né Libanais :

Car je mange quand j'ai faim, je chauffe quand j'ai froid,

Je dis ce que je pense, je crie ma liberté

Et tous mes petits défauts sont réduits à néant

Par ma seule qualité d'être né au Liban.

Gaston Chikhani

1965 -Beyrouth, Liban .A ceux qui s'en souviennent et a ceux qui ne l'ont pas connu- Théâtre de Dix Heures des années 60


mardi 27 novembre 2012

Benoît XVI, pape de l’ère numérique et des réseaux sociaux | Chrétienté Info

Benoît XVI, pape de l'ère numérique et des réseaux sociaux

Anita Bourdin 

ROME, mardi 27 novembre 2012 (Zenit.org) –  La présence de Benoît XVI sur Twitter  - @BenedictusPPXVI  - et les nouveaux media du Vatican feront l'objet d'une présentation au Vatican, lundi 

3 décembre. 

Benoît XVI, pape de l'ère numérique et des réseaux sociaux, a été 

le premier pape a envoyer des sms. Il sera aussi le premier à confier ses messages et appels à Twitter.

La conférence de presse rassemblera le président du Conseil pontifical pour les communications sociales, Mgr Claudio Maria Celli, , le secrétaire de ce dicastère, Mgr Paul Tighe, le P. Federico Lombardi, S. I., directeur de la sale de prese du Saint-Siège, de Radio Vatican et du Centre de télévision du Vatican, du directeur de L'Osservatore Romano, Gian Maria Vian.


- Pour la première fois aussi depuis sa nomination, en juin dernier, l'ancien journaliste américain, conseiller de la secrétairerie d'Etat pour les media, Greg Burke, de l'Opus Dei.

La rencontre aura aussi lieu en présence de Claire Díaz-Ortiz, directrice de « Social Innovation » pour Twitter.

- Pie XI a lancé Radio Vatican : c'était le 12 février 1931. 

Pie XI a diffusé, en présence de Guglielmo Marconi, son premier message radio, en latin. 

- Jean-Paul II a pour la première fois publié une exhortation apostolique post synodale – sur l'Eglise en Océanie – en cliquant 

sur un ordinateur portable, en novembre 2001.

- Benoît XVI a été le premier pape à envoyer des « sms » aux jeunes pour la JMJ de Sydney en 2008.

Il devient aussi le premier pape « numérique » à envoyer des « tweets», tout en aimant écrire ses discours à la main,  voire au crayon de papier, laissant à sa collaboratrice allemande la saisie 

des textes.

Son compte sur Twitter est : @BenedictusPPXVI, a annoncé le P. Lombardi. 

Il compte déjà des milliers d'abonnés.

Ce compte existe en effet depuis le printemps 2012 avec et Mgr Celli a annoncé que les messages de Benoît XVI et notamment ses appels à la solidarité et à la paix seraient accessibles sur Twitter avant la fin de l'année. 

http://www.chretiente.info/201211272606/benoit-xvi-pape-de-lere-numerique-et-des-reseaux-sociaux/


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Identité d’une Libanaise | Opinions | L'Orient-Le Jour

28/11/2012-OLJ

Par Nayla TAHAN ATTIÉ

Elles me tapent sur les nerfs, ces personnes qui sucent la richesse du Liban pour l'insulter ensuite. J'ai toujours pensé qu'on pouvait critiquer dans le but d'améliorer, mais on n'a pas le droit d'insulter. 
Partout on nous réclame une pièce d'identité, ce qu'on appelle au Liban la « hawiyé ». Une hawiyé, c'est un petit bout de papier, sommairement préparé, souvent plastifié et bien gardé par son propriétaire. 
Mais peut-on se fier à ce petit bout de papier pour se faire une idée de l'identité d'un être humain ? De nombreux Libanais, aux quatre coins de la planète, ont un doute sur leur identité. De quelle identité parle-t-on vraiment ?
Celle du pays natal, du pays d'adoption, du pays qui donne le travail, la sécurité, la stabilité ? 
Aujourd'hui, de très nombreux Libanais, jeunes et moins jeunes, rêvent d'un passeport canadien, européen, américain ou tout autre. Ils croient rêver d'un avenir meilleur, d'un horizon propre, de droits humains, me dit-on souvent. Il ne savent pas que les droits humains sont aussi bafoués en Afrique, aux Amériques, en Europe, en Asie.
Personnellement, je suis porteuse de trois passeports émis par des pays de trois continents différents, et ma fierté de ma libanité dépasse de loin les autres. 
Jean-Paul II a dit un jour : « Le Liban est plus qu'un pays, c'est un message. » Et je me permets de continuer sa phrase aujourd'hui : « Nous, les Libanais éparpillés dans le monde, nous sommes les messagers de ce Liban message. »
Si le Liban venait à disparaître, comme le prédisent de nombreuses mauvaises langues et analyses, de nombreux pays disparaîtraient aussi, engloutis sous les vagues déferlantes d'un fanatisme religieux venu d'ailleurs. Pas du Liban. 
J'ai passé un mois et demi au Liban cet été. Je me suis promenée du nord au sud. Et c'est là, parmi ces villageois, ces citoyens, que je retrouve mon identité. À première vue, tout paraît me séparer d'eux. Et pourtant, dans le fond, tout nous rapproche. Nous n'avons qu'un objectif : un Liban libre de toute emprise étrangère.
Une terre natale, on n'en a qu'une, et c'est là que, souvent, nous retrouvons notre véritable identité, nous, les messagers ambulants du Liban message. 

http://www.lorientlejour.com/category/Opinions/article/789608/Identite_d'une_Libanaise.html


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lundi 26 novembre 2012

Malgré la crise, les cloches se vendent bien | La-Croix.com

Malgré la crise, les cloches se vendent bien
Cloches de la fonderie Cornille-Havard, en août 2007.

Cloches de la fonderie Cornille-Havard, en août 2007

Du renouvellement des cloches de la cathédrale Notre-Dame de Paris à la restauration de chapelles, les cloches se vendent bien en France malgré la crise, sous la pression des amoureux du patrimoine et alors que l'Église soigne sa visibilité, selon les professionnels. « Nous ne connaissons pas la crise. Depuis 10 ans l'activité est très bonne », assure Paul Bergamo, directeur de la fonderie Cornille-Havard à Villedieu-les-Poêles (Manche) chargée de fondre huit des neuf nouvelles cloches commandées par Notre-Dame de Paris pour ses 850 ans en 2013.

La fonderie créée en 1865 affiche une hausse d'environ 35 % de son chiffre d'affaires en 10 ans (1,4 million d'euros en 2011) et se souvient que l'entreprise n'employait que quatre personnes en 1980 contre 18 aujourd'hui.

Son principal concurrent français, qui a perdu l'appel d'offres pour Notre-Dame, n'en considère pas moins que 2012 est une très bonne année. « La conjoncture est morose mais nous on ne le ressent pas en tant que fondeur de cloches. En un an, on a coulé un carillon de 48 cloches, un de 25, la cloche de 6 tonnes de la cathédrale d'Orléans, la cloche de 9 tonnes pour San Francisco », s'enthousiasme Anne Paccard, la directrice de la communication de Paccard, qui attend un chiffre d'affaires de 2 millions d'euros pour 2012 après 1,9 million en 2011.

Installé en Savoie depuis 1796, Paccard affiche un effectif stable depuis 10 ans d'une vingtaine de personnes.

160 000 CLOCHES EN FRANCE

Malgré les difficultés du troisième fondeur de cloche français Bollée, en perte de vitesse de longue date par manque de dynamisme commercial selon plusieurs sources, « le marché des cloches en France se porte plutôt bien », estime Éric Sutter président de la Société française de campanologie, forte de 140 membres.

Basée à Saint-Jean-de-Braye (Loiret), la fonderie Bollée a été rachetée en 2011 par des installateurs de cloches et n'a pas de chiffre significatif à communiquer selon sa nouvelle direction.

« On a environ 160 000 cloches en France pour 44 000 édifices religieux et ce chiffre tend à augmenter légèrement. Plusieurs centaines de nouvelles cloches arrivent dans les clochers tous les ans, dont une partie seulement sert à remplacer des anciennes », développe Éric Sutter. De même que Notre-Dame revient à son ensemble campanaire similaire à celui d'avant la Révolution française en remplaçant quatre cloches du XIXe par un ensemble de neuf nouvelles cloches, « on voit des chapelles retrouver une cloche alors qu'elles en étaient dépourvues » depuis plus de deux siècles, affirme-t-il.

VENTES TIRÉES PAR L'EXPORT

C'est l'effet conjugué « des associations de défense du patrimoine notamment rural et d'une volonté de l'Église depuis plusieurs années d'avoir une visibilité qu'elle avait plutôt tendance à éviter dans les années 1970 », estime-t-il.

Au-delà, « la menace liée à la réduction des crédits publics existe », nuance le campanologue. Le financement fait le plus souvent l'objet de montages public-privé. Pour Notre-Dame qui appartient aux Monuments nationaux, l'argent est 100 % issu de dons.

En outre les ventes de Cornille-Havard et a fortiori de Paccard sont aussi tirées par l'export (20 % à 30 % de l'activité pour Cornille et 80 % pour Paccard). Comparée à la Russie, où après la chute du rideau de fer les églises orthodoxes se sont rééquipées en masse, la « légère croissance » du marché français de la cloche reste modeste, note Éric Sutter.

AFPhttp://www.la-croix.com/Religion/Urbi-Orbi/France/Malgre-la-crise-les-cloches-se-vendent-bien-_NG_-2012-11-26-880355


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dimanche 25 novembre 2012

Agence Nationale de l'Information - Fascination du Liban: 277 objets archéologiques du Liban exposés à Genève

Fascination du Liban: 277 objets archéologiques du Liban exposés à Genève

Fri 16 Nov 2012 à 18:55
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Parmi ces objets: des sarcophages monumentaux, des mosaïques byzantines, des stèles, des statues votives, des icônes et des manuscrits melkites. 
M. Layoun a souligné l'importance de cette exposition "qui dévoilera l'histoire et la civilisation du Liban et explorera les multiples facettes de la relation développée au fil du temps entre les Libanais, le Divin et l'Au-delà". 

Il a précisé que cette exposition a été préparée par des équipes libanaise et suisse, et que les pièces exposées seront rapatriées au Liban en mars. 

===============D.H.

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jeudi 15 novembre 2012

Vatican : une exposition sur les anciens « trésors de l’Azerbaïdjan »

Exemple rare de coopération culturelle entre le Vatican et un pays à majorité musulmane: une exposition sur les anciens « trésors de l'Azerbaïdjan » a été inaugurée mercredi au Vatican, en présence de la Première dame de cette république du Caucase.
C'est la deuxième initiative en moins d'un an entre le petit Etat du pape et ce pays laïc à majorité musulmane.
Mme Mehriban Aliev et le cardinal Gianfranco Ravasi, président du Conseil pontifical de la Culture et de la Commission pontificale d'archéologie sacrée, ont présidé au vernissage de l'exposition, « A travers les trames de l'Histoire: les trésors de l'Azerbaïdjan ».
Déjà, en juin, la Fondation « Heydar Aliev », dirigée par l'épouse du président Ilham Aliev, avait financé laVaticanrestauration des catacombes chrétiennes de Marcellin et Pierre, sur la via Casilina, à Rome.
L'exposition est accueillie dans l'aile dite de Charlemagne, à gauche de la Basilique Saint-Pierre, jusqu'au 5 décembre, à l'occasion des vingt ans de relations diplomatiques entre les deux Etats.
Une centaine d'objets –tissus, bijoux, instruments de musique, armes, manuscrits, copies de miniatures– de cette région du Caucase, antique carrefour des cultures et de flux migratoires, sont exposés.
« L'Azerbaïdjan et le Vatican sont de nouveau ensemble pour promouvoir la rencontre des cultures, des traditions et des relations différentes », s'est félicité le « ministère » de la Culture du Vatican, qui a défini ce pays comme « un Etat musulman chiite se présentant comme une nation laïque, prônant le dialogue et multiconfessionnelle ».
Le cardinal Ravasi s'était rendu à Bakou en avril 2011, et l'Azerbaïdjan et le Saint-Siège avaient alors signé un accord qui reconnaissait la personnalité juridique de l'Eglise catholique en Azerbaïdjan.
La Fondation Aliev finance de nombreux projets culturels et environnementaux à travers le monde.

Avec l'Afp
http://blog.1001actus.com/islam-christianisme-exposition-sur-la-culture-azerie-au-vatican-86557.html


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Le General Michel Aoun s'adresse à la diaspora libanaise

Le General Michel Aoun s'adresse à la diaspora libanaise

26-03-2012

Général Michel Aoun

En l'an 1998 à l'université de Sydney en Australie j'avais une conférence à donner et je devais me présenter moi-même aux Australiens, leur dire d'où je venais et, le plus embarrassant, leur montrer où était situé ce pays mouchoir de poche qui ne trouvait pas assez de place pour écrire son nom sur la carte du monde et, s'il fallait le faire à tout prix, on se devait de le transcrire non sur la terre ferme, faute de place, mais quelque part à côté sur la vastité immaculée de la mer Méditerranée. Regardez–le à l'Est de la Méditerranée, regardez bien ce point minuscule qui grâce à vous, Libanais du monde, va couvrir le globe du pôle nord au pôle sud.

Patrie vôtre qui vous donne raison d'en être fiers, vous avez tous les droits de l'être mais sans fanatisme ni chauvinisme, rien que pour la confiance dont elle vous munit et les dimensions qu'elle vous donne, surtout civilisatrices plurielles grâce auxquelles, toutes ou en partie vous pouvez vous acclimater, vous adapter et vous intégrer dans n'importe quel pays aux quatre coins de la terre parce que vous portez en vous, de par votre éducation et votre culture la quintessence des civilisations de l'humanité entière.

Notre langue de base, c'était l'araméen. Mais il nous revient à nous Phéniciens, d'avoir inventé la lettre. C'est notre alphabet qui a créé la relation entre l'oeil et l'oreille, ce sont nos lettres qui ont donné un son à l'image et à l'image un son. En l'occurrence, plus qu'un vase, la lettre a servi de réservoir pour emmagasiner les connaissances et les sciences humaines, celles héritées et les autres que nous laissons en héritage à notre tour.

Plus tard, nous avons parlé le grec, nous avons écrit et enseigné la pensée, la philosophie et les mathématiques. Puis, toujours en sus de notre langue maternelle, nous avons parlé latin et enseigné le droit, l'Université de Beyrouth occupait le premier rang dans l'Empire Romain au commencement de l'ère Chrétienne tant et si bien que notre Béryte se fit surnommer la "mater legis", la mère de la loi.

Plus tard, nous avons adopté la langue arabe que nous avons eu le mérite de préserver et d'enrichir sur le double plan intellectuel et littéraire sans compter la nouvelle page que nous avons écrite dans le journalisme où nous avons été les pionniers.


Voilà comment c'était au fil du temps sous le signe de la continuité dans un pays jamais sevré de civilisation. De même dans nos rites liturgiques nous avons soigneusement sauvegardé nos langues anciennes, c'est à dire la Syriaque, l'Araméen, le Grec et le Latin. Pareille histoire est le meilleur témoin de notre enracinement pur sang dans les jardins originels de la civilisation. Que dire de notre culture multidimensionnelle?
N'est–ce pas grâce à elle que nous avons fait voile aux quatre vents de l'aventure ? 

N'est-ce pas elle qui nous habite et nous fait vivre ici-même aujourd'hui?
Rappelons toutefois que sous l'empire Ottoman, l'âge de l'obscurantisme, on jeta les ponts avec l'Europe florissante de la Renaissance surtout la Toscane du seizième siècle, en particulier les Medicis avec lesquels l'émir Fakhreddine s'était lié d'amitié. Après que la Renaissance eut gagné la France, nous fûmes parmi les premiers, avant même certains pays d'Europe, à lui emboîter le pas et contribuer à son rayonnement. Après avoir été disciples, nous fûmes les maîtres avec notamment deux de nos figures de proue: As-Sahyouni et Al-Haqlani.

Bref, notre peuple, sans jamais rompre les ponts avec la civilisation, s'est constitué groupes après groupes, tous conservateurs, ceux-là qui ont soudé la mosaïque Libanaise et qui n'ont de cesse de veiller à la sauvegarde de la liberté et des croyances respectives.

Aujourd'hui, à cette heure, les circonstances nous appellent au nom de la liberté, cette même liberté qui fut la cause de notre migration de par le monde sur les chemins de l'exil.

Il est temps de nous mettre d'accord sur cette valeur suprême qui, en affranchissant l'homme, en a fait l'inconditionnel défenseur du droit, de la vérité et de la vie.
Nous sommes loin, hélas, de l'humanité à ce sujet .Que dire aux sceptiques ceux, qui se réservent à croire que le Liban n'est pas une partie?

Le Liban moderne n'a commencé à prendre forme qu'au XVIè siècle dès qu'il connut une certaine autonomie au coeur de l'Etat Ottoman. Suite à quatre cents ans d'occupation et après la première guerre mondiale, le Liban sous mandat Francais fut déclaré en 1920 par le Général Gouraud le Grand Liban, la première république au Moyen-Orient qui ne parviendra à indépendance qu'en 1943 et ne tardera pas à prendre place en 1945 parmi les membres fondateurs des Nations-Unies. Nous avons connu, rappelons–le, des jours bien difficiles parce que nous sommes aux antipodes du racisme et de l'intégrisme aussi bien religieux que politique. A ce propos, notre aversion à l'encontre du monisme de la pensée, d'où qu'il vienne, est telle qu'il nous est impossible d'être intégristes ou fondamentalistes, quelle qu'en soit l'acception du terme. Le cosmopolitisme c'est notre citoyenneté.

Notre religion, notre culture, c'est l'universalisme.
Nous nous entendons avec tous les gens, seul point faible qui risque de nous être fatal et de causer notre perte jusqu'au dernier, c'est l'isolationnisme, nous serions alors les agents de notre propre malheur car nous aurions changé l'essence de notre destin et la mission à laquelle nous sommes voués depuis l'aube des temps.

Reconnaissons–le, nous avons commis des bévues historiques, d'autant plus impardonnables qu'elles sont récurrentes mais elles sont relativement espacées et ne font pas le poids comparées aux douloureux événements historiques; les tragédies qui hantent notre mémoire sont peu nombreuses par rapport à cet autre phénomène endémique chez les peuples qu'on appelle la guerre.

Entre 1860 et 1975, on peut parler de cent ans de paix entre nous alors que l'Europe a connu les guerres de cent ans et de trente ans. Elle a subi trois guerres destructrices en 1870, 1914 et 1939, des guerres apocalyptiques où les victimes sont tombées par centaines de millions.

Nous ne sommes pas un peuple sanguinaire ou barbare, comme d'aucuns le croient, mais la barbarie, s'il en est, nous est parvenue de l'extérieur. Toutes nos tentatives actuelles consistent à ce que nous nous retrouvions et que nous revenions les uns aux autres. Avant tout, tordre le cou à la politique de la peur les uns des autres qui entraine chacun de nous à l'inéluctable repli sur soi. Il nous incombe donc de répandre une toute autre culture, celle de l'amour, de l'ouverture et du dialogue.

Voilà le seul accès à la solution, celle–ci commencera soyez-en sûrs, le jour où nous nous mettrons à abolir les frontières intérieures qui nous séparent.

Pour ce, le Courant Patriotique Libre qui était assez populaire à l'époque où nous militions sous l'ère de la tutelle Syrienne s'est transformé en un parti mais ce vocable me semble étriqué comme un costume trop étroit à porter. Nous sommes plus qu'un parti parce que nous n'avons pas l'esprit partisan ni la pensée bornée, nous sommes un projet, le projet d'une société nouvelle qui fera table rase des traditions désuètes, qui renversera normes et critères politiques pour se mettre au diapason du siècle et du progrès sans abandonner pour autant nos us et coutumes les plus valables, le plus beau fleuron de notre patrimoine. Nous sommes le projet d'une société et nous avons une charte, non un régime économique du fait que notre économie ne s'organise pas à la manière communiste déchue selon l'ordre des classes sociales. Ni communiste, ni capitaliste qui monopolise et exploite. 

Notre fortune c'est l'homme, le nôtre, c'est notre relation entre nous, ce sont nos principes dans cette charte nouvelle qui prône la culture de confiance et ce que nous avons appelé l'unité nationale qui intensifie la confiance entre les diverses composantes de la société Libanaise de quoi vivre en harmonie a l'intérieur de la patrie et en paix avec les pays avoisinants. N'avons – nous pas tous, en orient, les mêmes racines qui nous rassemblent ? C'est ici le berceau du Judaïsme, du Christianisme et de l'Islam. Ces trois religions célestes, nées dans cette enclave bénie sont toutes trois des invites à la fraternisation. Quant à ceux qui les ont marquées au fer rouge de la violence, de l'intégrisme et du rejet de l'autre, ceux–là ont défiguré les repères originals et consigné une histoire falsifiée de toutes pieces. Une missive et une mission divine, se peut-il qu'elles soient fondées sur l'hostilité ou sur l'exécration et la haine?

En ce qui nous concerne ,nous cherchons a instaurer un Etat laïque pour certains, civil pour d'autres ,nous préférons l'appellation civile pour eviter toute ambiguité semantique .En effet, l'état civil n'est pas necessairement un Etat irreligieux et mécréant parce que nous n'avons pas le même radicalisme qu'en France quant au laïcisme fondamentaliste. L'ironie du sort c'est que les laïcistes Francais jettent l'anathème sur les adorateurs de dieu parce qu'ils sont devenus à leur tour des integristes. Quant à notre laïcisme, il a un credo, il affirme les valeurs communes sur la base desquelles nous avons établi notre charte.

C'est par là, avec le respect intégral des droits de l'homme que nous comptons construire la patrie à venir .Le groupe de militant engagés, c'est le CPL et le milieu dans lequel il évolue, c'est le vôtre autrement dit le aounisme pour distinguer entre les adhérents officiels au movement et les sympathisants qui le soutiennent.
En fin de compte nous formons tous une unité indissociable au service de la patrie en marche. Nous sommes un parti à peine émergent qui a quqtre ans d'âge une durée insuffisante pour former un parti. Nos expériences sont encore courtes, car notre société est tant soit peu polluée avec tout ce que nous avons vécu durant quarante années de heurts incessants et de virus qui nous ont contaminés.
C'est pourquoi l'adhesion au courant patriotique libre nécéssite d'abord une prise de conscience suivie d'une sérieuse épuration qui doit etre travaillée au quotiien pour l'immuniser contre les interactions négatives. La plus grande manoeuvre à laquelle nous avons été exposés, c'etait pendant les élections legislatives lorsqu'il fut dépensé plus d'un milliard de dollars pour acheter les voix et corrompre la société. L'impact était partiel et sans grande importance par rapport au CPL et ses partisans contrairement à l'effet général dans le cadre de la société libanaise ou la portée fut considérablement négative.

C'est pourquoi notre renaissance et notre mouvement de réforme doivent se concentrer sur la lutte contre la corruption politique qui véhicule l'argent politique lequel génère à son tour un gouvernement corrompu qui regénère l'argent politique… Ainsi dérive l'état à vau-l'eau et sont dilapidées ses ressources. Peut–on construire une partie sur des fondations pourries? Toute société qui renonce à ses valeurs est condamnée à l'effondrement.

Au sein du CPL, nous avons la sincérité et l'authenticité, la solidarité et l'amour de la patrie, à commencer par l'amour des compatriotes, ce qui aide à fortifier l'unité entre les habitants et à s'enraciner davantage dans leurs terres.

Vous, les essaims d'émigrés dans le monde, n'ayez pas peur pour le Liban qui vient de franchir le seuil d'une nouvelle étape de paix et de tranquillité. C'est plutôt vous qui nous préoccupez l'esprit parce que vous êtes exposés à la désinformation et à la désorientation médiatique.

En effet, depuis la guerre de 2006 jusqu'aujourd'hui, nous continuons de lire les journaux dans toutes les langues et nous en sommes au même constat: notre image était défigurée et elle l'est toujours plus que jamais, on nous classait dans l'axe du mal et des terroristes. Je n'ai aucune honte à vous dire que c'est la faute du sionisme et des Etats qui le soutiennent. En ce jour, vous avez seule mission de ne pas vous laisser mener par cette champagne d'information orchestrée.

Vous le savez bien, nous sommes sur notre sol, nul ne peut nous imputer quelque acte terroriste, est-ce nous qui avons fait exploser New-York ou le Pentagone? Madrid, Paris ou Londres, est-ce encore nous? Sommes–nous derrière n'importe quel attentat politique dans le monde ? C'est vrai, je ne me mets pas à l'écart de n'importe quel concitoyen qui défend sa parcelle de terrain au sud ou n'importe où ailleurs pour le salut de sa patrie et la sauvegarde de sa liberté. Nous faisons un, quand il s'agit de défendre le Liban et de libérer le territoire. C'est notre point de vue réaliste des choses, de toute notre puissance nous résisterons.

Nous, nous n'avons aucun problème avec les peuples americain ou européen. Seulement, un conflit nous oppose aux politiques officielles qui soutiennent inconditionnellement Israël et qui claironnent des Palestiniens hors de leur partie.

Nous sommes, quant à nous, pour le droit au retour. Notre positionnement ne se situe jamais hors du cadre de la justice et des droits. Quiconque s'y oppose ne pourra jamais être notre ami. Les causes du refus sont multiples, certaines dépendent des Palestiniens qui ne veulent pas retourner à leur terre spoliée et à leur identité perdue, d'autres dépendent de nous, de notre impuissance à contenir tous ces nombres avec nos ressources limitées et une terre pas plus grande qu'un mouchoir de poche.

Vous qui parsemez le monde de la meilleure semence, vous savez pourquoi vous avez émigré sous les soleils noirs de l'exil. Depuis deux cents ans le Liban ne fait que resoudre son problème par l'absurde de l'émigration mais c'est ce qui fait que nous nous trouvons nombre de familles libanaises en Australie, en Amerique du nord et du sud, en Afrique, en Asie et dans les pays arabes, surtout ceux du golfe sans parler des autres pays du monde. Ne vous préoccupez pas de l'intérieur. Soyez tranquilles mais laissez nous vous voir bientôt lors des prochaines saisons touristiques.

http://tayyar-intishar.org/index.php?content=LebActu/2012/120326generalmichelaoun1-ec.htm

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mercredi 14 novembre 2012

Dans "Les désorientés", nostalgie de jeunesse libanaise pour Maalouf - Flash actualité - Culture - 13/11/2012 - leParisien.fr

Dans "Les désorientés", l'académicien d'origine libanaise Amin Maalouf s'inspire de ses années d'université pour évoquer avec nostalgie son pays, "le Levant", où avant la guerre, toutes les communautés coexistaient.
Le roman démarre sur l'appel reçu par Adam, un historien parisien, parti de son pays natal vingt-cinq ans plus tôt.
L'un de ses amis de jeunesse, Mourad, est à l'agonie. 
Avant de mourir, il souhaite le revoir. Adam prend aussitôt l' et se retrouve soudain un quart de siècle en arrière dans les lieux et avec les gens quittés en raison de la guerre et sans Mourad, emporté par la maladie.
Alors, "les fantômes de ma jeunesse font irruption dans ma vie", écrit Adam dans son carnet.
"Adam est un peu mon double même si son histoire et sa famille ne sont pas les miens", reconnaît l'écrivain lors d'un entretien avec l'AFP à l'occasion du Salon du livre qui s'est tenu du 9 au 11 novembre à Brive.
Alors qu'il enterre Mourad, Adam retrouve ses amis d'enfance, tous de confessions différentes, qui formaient la bande des "Byzantins". Il y avait Naïm le juif, parti vivre au Brésil, Ramzi devenu moine et Nidal, le frère de Bilal  à la guerre, un musulman extrémiste radical.
Tous les personnages du roman "sont imaginaires même s'ils possèdent des traits inspirés de gens que j'ai connus", explique Amin Maalouf - lui-même parti du Liban en 1976, un an après le début du conflit, en assurant que l'ouvrage n'est pas autobiographique.
"Pour Bilal, il y a une figure un peu ciblée, quelqu'un que j'ai bien connu à cette époque là, et qui a complètement disparu pendant quelques mois. J'ai appris un jour, qu'il appartenait à une milice et était mort dans un bombardement", se souvient l'écrivain, prix Goncourt en 1993 pour "Le rocher de Tanios".
La guerre et ses conséquences hantent chaque page de ce roman à la fois dense et poignant. "Le pays dont l'absence m'attriste et m'obsède, ce n'est pas celui que j'ai connu dans ma jeunesse, c'est celui dont j'ai rêvé, et qui n'a jamais pu voir le jour", écrit Adam.
"Cela appartient au passé"
Maalouf, qui depuis plus d'un quart de siècle consacre son oeuvre au rapprochement des civilisations, s'avoue "nostalgique" du pays qu'il a connu.
"Je pense qu'il y avait, dans cette partie du monde, une qualité de coexistence entre des communautés différentes qui a disparu et n'aurait jamais du disparaître car cela aurait dû être la préfiguration de l'avenir et aujourd'hui cela appartient au passé", dit-il.
Pour autant, à aucun moment de son récit il ne mentionne le mot Liban.
"Le Liban est un pays précis qui a eu une histoire. Je n'avais pas envie d'avoir la contrainte de tenir compte de la chronologie des événements", explique l'écrivain, aujourd'hui âgé de 63 ans.
Pour lui cependant, son personnage "culpabilise" plus que lui d'avoir quitté le Liban. "Je l'ai quitté en 1976, soit au bout d'un an de guerre, mais je n'éprouve pas de culpabilité car à un moment donné, il fallait prendre la décision de partir pour ma famille et moi".
Aujourd'hui, il n'imagine pas retourner y vivre mais se contente de rêver d'un pays "en paix et prospère", où il pourrait de temps à autre passer voir ses amis et ses proches.
De chaque page, suinte l'amour profond de l'auteur pour son pays. "Je suis très attaché à la beauté des paysages quand ils n'ont pas été abîmes de la main de l'homme", reconnaît ce franco-libanais.
"Les gens qui ont passé les pires moments de la guerre là-bas sont beaucoup plus durs avec le pays. Moi, je me suis éloigné assez tôt pour ne garder que les meilleurs souvenirs", dit-il.
Dans ce livre, qui tient le lecteur en haleine, on sent que l'auteur a mis beaucoup de lui-même.
"Cela n'a pas été douloureux mais parfois émouvant et tendu, j'avais besoin de parler de ces choses et j'ai choisi la manière qui me permettait d'en parler sans trop malmener ma pudeur", affirme-t-il avec son éternel sourire.


http://www.leparisien.fr/flash-actualite-culture/dans-les-desorientes-nostalgie-de-jeunesse-libanaise-pour-maalouf-13-11-2012-2317519.php


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samedi 10 novembre 2012

Bkerké scelle son rapprochement avec le Hezbollah | À La Une | L'Orient-Le Jour

Par Jeanine JALKH | 10/11/2012

Le patriarche et M.Chéhab entourés des membres de la délégation du Hezbollah. Photo Émile Eid
Le patriarche et M.Chéhab entourés des membres de la délégation du Hezbollah. Photo Émile Eid 

La rencontre entre le Hezbollah et le cardinal Raï à Bkerké est, à n'en point douter, porteuse d'une multitude de symboles, le plus évident étant le climat de rapprochement patent entre les instances du parti chiite et la plus haute instance religieuse maronite qui, depuis quelque temps, s'est clairement positionnée au centre, à égale distance des parties en présence. Un rapprochement que le patriarche a d'ailleurs voulu sceller par une invitation adressée au parti chiite pour venir assister à la cérémonie officielle de sa désignation au rang de cardinal, qui se tiendra à Rome le 24 novembre. 


Certes, l'occasion était on ne peut plus officielle : la délégation du Hezbollah devait notamment présenter ses félicitations à Mgr Béchara Raï pour sa nouvelle consécration par le Vatican. Cette raison apparente ne pouvait toutefois cacher les objectifs réels de cette rencontre qui s'inscrit dans la politique actuellement suivie par Bkerké dans sa tentative de contribuer à la recherche d'un règlement de la crise libanaise.


Parallèlement à la campagne de concertations menée par le chef de l'État en vue de décanter le paysage politique qui s'assombrit au fur et à mesure que s'approfondit le fossé entre les protagonistes, Bkerké a opté pour un appui ponctuel à la ligne présidentielle, en tentant de son côté d'élargir l'espace du dialogue. 
C'est sous cet angle qu'il faut d'ailleurs comprendre les rencontres que le patriarche a déjà eues avec d'une part une délégation du 14 Mars présidée par Fouad Siniora, il y a quelques jours, puis, jeudi dernier, avec le général Michel Aoun. On parle d'ailleurs d'une assemblée chrétienne générale que parrainerait Mgr Raï et qui regrouperait les principales figures politiques de la communauté. Histoire de les inciter dans la même direction, c'est-à-dire dans le sens d'un plus grand soutien au chef de l'État et à son appel au dialogue, seul moyen possible, de l'avis de Bkerké, de préserver la communication entre les partis et de prémunir le Liban contre les multiples dangers qui pointent à l'horizon.


Il s'agit en quelque sorte de définir une feuille de route qui paverait la voie au rapprochement interlibanais tout en facilitant la tâche à un président dont la position modérée et ultracentriste lui a récemment valu le soutien et l'encouragement de la communauté occidentale, exprimés via leurs diplomates, puis par le chef de l'État français, François Hollande, qui a choisi de le rencontrer exclusivement lors de son passage express à Beyrouth. 
C'est dans cette optique qu'il faut également situer la rencontre qui s'est tenue hier entre Mgr Raï et la délégation du Hezbollah. La délégation, qui a regroupé plusieurs membres du parti, dont le porte-parole, Ibrahim Moussaoui, était présidée par Ibrahim Amine Sayyed, président du conseil politique du parti. Aux côtés du patriarche, les deux membres de la commission bipartite de dialogue entre Bkerké et le Hezbollah, l'émir Hareth Chéhab et l'évêque Samir Mazloum.


« La rencontre a été l'occasion de discuter des questions qui intéressent les Libanais, et d'examiner plus précisément la situation locale et les incidents qui se répercutent sur le pays », a déclaré Ibrahim Amine Sayyed à l'issue de la rencontre, affirmant avoir d'ailleurs convenu avec le patriarche de « l'importance de recourir au dialogue pour la résolution des conflits ».


Faisant allusion à la pertinence de la position du chef de l'État, il a insisté sur le fait que « les Libanais sont condamnés au dialogue ». Des propos qui ne faisaient que répercuter l'ambiance du palais présidentiel, à l'exception peut-être de la question de la déclaration de Baabda sur la neutralité du Liban, une ligne directrice dont le chef de l'État refuse de se départir. Et c'est probablement là où le bât blesse pour le Hezbollah, cheikh Ibrahim Amine Sayyed s'étant dépêché de déclarer, en réponse à une question, qu'il « n'y a rien qui s'appelle neutralité au Liban. La proposition (du 14 Mars) de former un gouvernement neutre est irréaliste », a-t-il dit, évitant de s'étaler sur la neutralité du Liban dans son ensemble.


Selon une source proche des participants, le patriarche a voulu mettre à profit cette rencontre afin de tenter de « trouver le moyen d'ouvrir une brèche dans le mur contre lequel tout le monde bute ». 
La source précise que le Hezbollah est convaincu pour sa part que le problème du 14 Mars n'est pas à rechercher dans le gouvernement mais ailleurs, sur des questions d'ordre plus stratégique. Une polémique que le patriarche, qui ne peut en aucune manière prendre parti, a subtilement évitée, en favorisant plutôt la réflexion dans le sens d'une recherche approfondie d'une solution à la crise. La même source ajoute que le prélat maronite a saisi l'opportunité pour réitérer l'importance du rôle du chef de l'État, garant du fonctionnement des institutions, de la Constitution et de l'unité du pays.


L'une des multiples raisons qui enveniment actuellement la relation entre le 8 et le 14 Mars est, à n'en point douter, le conflit autour de la loi électorale, ajoute-t-on de même source. Le représentant de la délégation chiite en fera assumer directement la responsabilité aux forces du 14 Mars : « Celui qui veut bloquer l'examen de la loi électorale doit en assumer la responsabilité devant les citoyens. En réalité, il souhaite que les élections se déroulent sur la base de la loi de 1960 », a-t-il dit.


La source précitée rappelle à ce propos la position de Bkerké, opposée à la loi de 1960 mais qui reste en faveur d'une nouvelle loi « véritablement représentative de toutes les composantes de la société et qui préserve la mission de convivialité du Liban ». Une position sur laquelle aurait convenu le Hezbollah – qu'aucune loi, quelle qu'elle soit, ne peut d'ailleurs ébranler en termes électoraux. Le parti a saisi à son tour l'occasion de sa visite pour réitérer devant le patriarche son souhait de respecter les desiderata de la communauté chrétienne en matière de loi electoral.


http://www.lorientlejour.com/category/%C3%80+La+Une/article/786950/Bkerke_scelle_son_rapprochement_avec_le_Hezbollah.html

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