vendredi 25 février 2011

Le sort des maronites entre continuité historique et adaptation au changement


L’Orient Le Jour 24-2-2011
Ce que des siècles de liens théologiques, institutionnels et humains entre le Saint-Siège et l'Église maronite ont tissé a été consacré et rendu visible, hier, grâce à l'installation d'une statue de saint Maron dans une niche située sur le périmètre extérieur de la basilique Saint-Pierre de Rome, cœur de la chrétienté.
La fête de la communauté maronite réunie pour l'occasion aurait revêtu plus d'éclat si les grandes figures politiques maronites s'étaient décidées toutes à faire le déplacement. Mais non ! Ce que la politique a divisé, même saint Maron n'a pu le réunir. Certes, tous les courants politiques libanais étaient représentés dans la foule des officiels présents, le 14 et le 8 Mars étaient là, de Samy et Nadim Gemayel à Gebran Bassil et Youssef Saadé, sans oublier Tarek Mitri et Samir Frangié, mais on ne pouvait s'empêcher de regretter l'absence des grandes figures symboliques de ces courants et leur impossibilité à se hisser au-dessus des contingences politiques pour cette occasion unique en son genre.Ce fut quand même un moment joyeux. Sur le flanc nord de la basilique, battu par un vent glacial, les centaines de maronites venus vivre ce temps fort n'ont pas été frustrés de leur peine. La levée de voile sur la statue par le pape, les mots échangés, l'arrivée du patriarche, celle du président Sleiman et de son épouse puis celle de Benoît XVI, fragile comme une colombe avec ses cheveux blancs, n'ont n'a pas déçu les attentes, et la joyeuse cohue des Libanais a eu raison du protocole du Vatican. Le mystère de la statue et de son auteur, le sculpteur Marco Augusto Davignas, était levé.
De fait, l'œuvre se marie bien avec le style des statues déjà installées, plus proches des codes de la liturgie que des élans de la poésie. De plus, sa présence rassure, installée qu'elle est à quelques dizaines de mètres de la tombe de Pierre et figurant l'un des saints historiquement les plus proches des temps apostoliques.Pour une Église où le nom de Boutros est enchâssé comme un bijou entre le prénom et le nom de chacun des patriarches, cette consécration s'imposait presque naturellement. C'est maintenant chose faite.Une intrigante homélieLa cérémonie de levée de voile a été suivie d'une messe solennelle célébrée sur l'autel situé à l'arrière de la nef de la grande basilique. Présidé par le patriarche, l'office s'est tenu en présence du président de la République et de son épouse, du ministre des Affaires étrangères Ali Chami et d'une foule qui comptait de nombreux ministres et députés. Un turban se détachait de l'ensemble, celui de l'ambassadeur d'Iran auprès du Saint-Siège.L'homélie du patriarche, dépourvue d'allusions politiques, a quand même intrigué. Dans un historique de la fondation du patriarcat maronite, au VIe siècle, le patriarche a fait allusion à l'autonomie des décisions prises par ce dernier, dans la nomination des évêques, à une époque historique marquée par l'hostilité entre les Empires arabe et byzantin, et où les difficultés de déplacements et de contacts isolaient les régions les unes des autres durant deux, trois ou quatre décades. Beaucoup de fidèles ont vu dans cette évocation une allusion à l'anomalie de la situation actuelle de l'Église maronite, plongée dans l'incertitude quand à l'avenir du siège patriarcal, avec la démission que le chef de l'Église maronite a présentée au pape, l'attente de son acceptation par le Saint-Père et de la détermination d'une date précise pour la convocation d'un synode qui lui élirait un successeur. Mais ce point d'interrogation doit rester sans réponse pour le moment. Les évêques interrogés là-dessus conviennent, certes, que la situation est inédite, ils se plaignent de cette incertitude, où ils voient un signe de désorganisation, sans pour autant se risquer à aller plus loin. Pour sa part, le patriarche continue d'agir en chef, ses réparties prouvent sa clarté d'esprit et les réalisations de son long règne plaident plus que jamais pour lui.Au cours de la messe, le souvenir d'Antoine Choueiri a été évoqué avec émotion dans les intentions de prière. Sa grande famille, avec enfants et petits-enfants, a meublé les rangées réservées aux hôtes de marque, et pour cause : c'est à sa veuve, Rose Choueiri, qu'on doit l'effort financier colossal pour réaliser la statue de saint Maron, sculptée dans le plus pur marbre de Carrare. Près d'elle veillait, en première rangée, Michel Eddé, président de la Fondation maronite dans le monde, l'une des colonnes visibles d'une Église aujourd'hui répandue aux quatre coins du globe.DangersLa messe a été suivie d'un déjeuner offert par la Fondation maronite dans le monde dans un somptueux palais des fêtes de Rome, le palais Braccia.Ce fut l'occasion pour Michel Eddé, le patriarche Sfeir et le président Sleiman de prononcer trois allocutions significatives. M. Eddé a évoqué les deux grands dangers qui menacent les maronites, l'isolement qui les prive de leur message et la dilution qui menace le messager.M. Eddé a vu dans l'initiative du pape de concéder aux maronites l'une des niches de la basilique Saint-Pierre, la dernière de cette taille colossale, « une nouvelle espérance pour tous les Libanais, musulmans et chrétiens, y compris pour les maronites, qui ne peuvent oublier qu'ils sont le ferment, le levain du Liban et qui portent, en même temps, sa croix dans les moments d'épreuve » (lire ci-contre).PrimautéPour sa part, le patriarche Sfeir a évoqué les deux formes d'appartenance des maronites à leur communauté, l'une sociale et politique, « qui peut les diviser, disperser leurs forces, les affaiblir et limiter leur impact », et l'autre ecclésiale, « qui doit avoir la primauté, car c'est elle qui forme le trait d'union et le garant de notre unité et de notre destin, elle qui dissipe l'inquiétude qui nous étreint souvent ».Le patriarche Sfeir devait également souligner que « le lien qui rattache l'Église maronite au Liban est une composante importante de notre histoire et de la formation de notre Église, qu'il ne faut pas abandonner, mais au contraire qu'il faut raffermir, ce que s'efforce de faire la Fondation maronite dans le monde ».Le message du président, lui, était plus politique. « L'événement, a-t-il dit, témoigne de la continuité de l'Église maronite et de son enracinement historique. »Mais si cette Église s'est développée en dehors de tout cadre institutionnel, sa présence et son rôle sont rattachés aujourd'hui à l'existence de l'État et de l'entité du Liban, a-t-il ajouté. Et de souligner que si la fondation du Liban a été consensuelle, son développement l'a conduit à se heurter « à des changements internes et externes » auxquels les maronites n'ont pas su s'adapter, à défaut d'avoir su « faire évoluer leur système politique ».Ces obstacles et ce doute sur la capacité d'adaptation du système politique sont à la source des inquiétudes actuelles des Libanais, a-t-il ajouté en substance.Le chef de l'État a ensuite évoqué ce que pourraient être, selon lui, les quatre principes de cette évolution : le développement de la culture du dialogue et de l'acceptation de l'autre, la distance prise à l'égard du « jeu des nations » et de toute politique des axes, le rejet de tout système pouvant conduire à une dictature, y compris celle du nombre, et l'application intégrale de l'accord de Taëf, loin des « dysfonctionnements » qui ont marqué le fonctionnement des institutions depuis l'élection présidentielle de 2008 - en substance, l'accord de Doha.La quatrième conviction du chef de l'État est que « le sort des chrétiens du Liban, comme celui de toutes les autres collectivités de notre Orient, n'est pas lié à la logique de l'autoprotection ou d'une protection étrangère, ou aux capacités de ces collectivités à réunir les facteurs de force matérielle ou à se replier sur elles-mêmes et à s'isoler. Ce sort dépend de leur succès à se constituer en mouvements et régimes issus des Lumières, dans le cadre d'États justes et rassembleurs, garants des libertés publiques, forts contre le terrorisme et la corruption, soucieux du bien public sur base de la citoyenneté ».
Benoît XVI a béni hier le lever du voile sur la statue de saint Maron, installée dans une niche dans le périmètre extérieur de la basilique Saint-Pierre, au cœur de la chrétienté. Ce que des siècles de liens en tout genre entre le Saint-Siège et l'Église maronite ont tissé a été consacré hier.
Le sort des maronites entre continuité historique et adaptation au changementEddé : Les maronites ont conçu l’État moderne libanais comme un foyer de convivialité islamo-chrétienne

Saint Maron, « l’Araméen errant », s’installe à demeure au Vatican
Par Fady NOUN23/02/2011

Ils ont aimé l'Europe et l'Afrique, ils ont adopté l'Amérique, ils ont embrassé l'Océanie mais ils se sont toujours sentis chez eux à Rome. Au lendemain de la fête de la Chaire de Pierre, les maronites suspendent leur marche de 1 600 ans pour jeter un regard sur leur histoire et mettre une stèle dans la terre de Dieu.
Alors que, par centaines, des maronites du monde entier affluent à Rome pour la bénédiction, ce matin, par Benoît XVI, d'une statue de saint Maron installée dans une niche du périmètre externe de la basilique Saint-Pierre, Mgr Edmond Farhat, nonce apostolique, a trouvé lundi les mots justes pour parler de ce moment exceptionnel.Prenant la parole au cours d'une conférence à trois voix dans la chapelle de l'École maronite, Mgr Farhat a trouvé les mots justes pour dire la symbolique de l'événement. « Les fils du moine, les fils de l'Araméen errant devenus une nation, se rassemblent de toutes les parts du monde dans la « kadech », le sanctuaire de la chrétienté, la Ville éternelle, pour vénérer leur patron et fondateur. »Hier, toujours en prélude à la cérémonie, un concert de musique sacrée occidentale et orientale a été organisé dans une basilique romaine, sous la conduite du père Toufic Maatouk, de l'ordre antonin, et avec les deux solistes Samar Salamé et Ghada Chbeir. Le chef de l'État, arrivé à Rome en fin d'après-midi, y a assisté. L'apothéose de ces préparatifs est prévue pour aujourd'hui.« Au lendemain de la fête de la Chaire de Pierre, ils suspendent brièvement leur marche de 1 600 ans pour jeter un regard sur leur histoire et mettre une stèle dans la terre de Dieu; une statue, un "mémorial" dans le flanc de la basilique Saint-Pierre », a ajouté le nonce libanais, devant un parterre d'évêques maronites venus du monde entier, de séminaristes, de journalistes et de membres du corps diplomatique, parmi lesquels se distinguait l'ancien ambassadeur d'Italie, un ami du Liban, Gabriele Cecchia. « Cette stèle, ils ne la veulent pas comme un souvenir ; ni comme un signe de survie, a encore lancé Farhat. Ils la veulent comme un symbole de fidélité dans la foi et de persévérance dans la mission. Ce qu'ils dévoilent, ce n'est pas un bloc de marbre dur et sourd mais un mémorial de la fidélité à Pierre et une incitation à ceux qui la regarderont. ». « Partis de Brad, des rives de l'Oronte, les fils du moine anachorète ont laissé les plaines de Syrie, escaladé les montagnes du Liban, assaini les grottes d'Ilij, de Qannoubine et habité Kfarhay, Mayfouq, Dimane et Bkerké. Ils ont aimé l'Europe et l'Afrique, ils ont adopté l'Amérique, ils ont embrassé l'Océanie, mais surtout ils se sont sentis chez eux à Rome, sans jamais oublier leur origine et leur tradition (...). Maintenant ils font une pause, ils érigent une stèle. » Mgr Farhat a eu l'audace d'ajouter que « ce qui arrive aujourd'hui au Moyen-Orient est l'expression d'une soif de liberté et d'émancipation, une soif de vérité et de justice, une soif de transcendance, une soif de Jésus-Christ ». Une soif que les maronites sont invités à apaiser « en esprit de service et de leadership et en bannissant toute crainte ».Sfeir ovationnéAu passage, Mgr Farhat a fait ovationner le patriarche Sfeir, qu'il a comparé à un grand cèdre dont la neige peut casser une branche, mais jamais empêcher que les oiseaux du ciel ne trouvent à son ombre leur abri. Avec sa modestie habituelle, et un sens de l'humour qui ne le quitte jamais, le patriarche a répondu par des gestes de la main et des sourires au tonnerre d'applaudissements qui a suivi ces mots, alors même qu'il vit - dans l'inquiétude, la sérénité, l'espérance ? - ses dernières semaines de patriarche en exercice. Avec Mgr Farhat, ont pris la parole le père Abdo Badaoui, professeur d'art sacré à l'USEK, et le père Sarkis Tabr. Le premier a brossé une passionnante esquisse de l'histoire des maronites dont un diplomate français a dit que « leurs crosses sont en bois, mais leur cœur est en or ». Il n'a pas caché leurs souffrances sous les Mamelouks, qui ont brûlé leur patriarche et ses moines à Ilige, ni les massacres de 1860 où en l'espace d'une semaine, 360 de leurs villages ont été incendiés, ni non plus celles de 1975, début de la guerre des autres sur leur territoire. Le second a parlé de l'École maronite, à Rome, comme d'un « lieu privilégié pour le dialogue des civilisations et des religions ». On ne le redira jamais assez combien les maronites ont été des « passeurs » entre l'Orient et l'Occident.Une communauté éprouvée C'est hélas une communauté éprouvée, dans un Liban profondément divisé, qui accueille ce moment solennel. À la place d'honneur, certes, siégera le président Michel Sleiman, arrivé avec son épouse. Il y aura aussi, au premier rang, Michel Eddé, patron de la Fondation maronite dans le monde, à qui l'on doit le retentissement mondial de cet événement. On y verra des ministres et des députés, Samy et Nadim Gemayel (Kataëb) , Antoine Zahra (Forces libanaises), Gebran Bassil, Simon Abi Ramia et Alain Aoun (CPL), Youssef Saadé (Marada). Mais pour ces présences, combien de sombres absences ?Car s'ils sont capables du meilleur, dans leur courage et leur générosité, les maronites sont aussi capables du pire. Leur fougue, leur individualisme, leurs inimitiés peuvent leur jouer des tours. L'atmosphère de fin de règne entourant la décision du patriarche de se décharger de ses fonctions nourrit toutes sortes de conduites déplacées. Une sorte de léthargie ferme les yeux des élites, que rien ne semble pouvoir réveiller. La cérémonie s'adresse aux pasteurs d'abord, mais parmi eux, laïcs ou clercs, certains se vantent d'être des démolisseurs, qui ignorent que le déshonneur de la tête rejaillit sur tout le corps et précipite leur propre honte.Heureusement, le garant des maronites, l'esprit de prière, celle des petits et des grands, veille et demeure le tuteur de ce rosier sauvage. Aux canonisations et béatifications ayant marqué les deux dernières décennies s'apprête à s'ajouter la reconnaissance des vertus héroïques du patriarche Doueyhi qui, du fond de la Vallée sainte, a soumis à son intelligence l'histoire des maronites. Des maronites aussi bien à l'aise en Orient qu'en Occident, étant nés avant le grand schisme qui a déchiré l'Église. Dans la liberté des enfants de Dieu mais dans le désordre des enfants des hommes, ce n'est pas la pierre que célèbrent aujourd'hui les maronites, mais la foi d'airain née sous les intempéries de Syrie, les forges de l'errance puis les falaises abruptes de la Vallée sainte. Nul doute que cette foi dans la grâce prévenante de Dieu qui les a menés depuis 1 600 ans saura leur éviter « de finir dans la chair ce qu'ils ont commencé dans l'Esprit ».Demain, apprend-on, le chef de l'État sera reçu par le pape. Beaucoup mettent un espoir irraisonné dans une démarche de réconciliation qui aurait pour pivot la présence de députés de tous bords au Vatican.

Réactions des internautes à cet article

- Je voudrais trouver les mots justes pour remercier Fady Noun qui se montre ici notre digne porte-parole. Il est originaire de Michmich; je suis originaire d'un village proche; entre nos deux villages, N.-D. d'Ilij. Merci à vous Fady. Après les éloges décernés à nos ancêtres, vous n'avez pas tu les complicités du vieil homme qui ont toujours habité les Maronites et qui se manifestent aujourd'hui au grand jour. Puissions-nous accepter de nous convertir pour récupérer la fidélité à nos racines.Louis WEHBE

- Même si tous les chemins mènent à Rome, et à l'heure où les minorités du Moyen Orient sont entrain de déserter leurs pays, ne saurait-ce été plus utile d'ériger la stèle de St Maron au Liban et laisser le Vatican donner plus de confiance sur la foi chrétienne sur notre terre et prôner ainsi la réconciliation de toutes les confessions dans notre pays ?.Antoine SABBAGHA

- M. Sabbagha...oui...et non! parceque la stèle de Mar Maroun au Liban existe, qu'elle est insurpassable, majestueuse et indestructible...Elle est dans nos coeurs, dans notre foi(pour les croyants),et surtout inscrite à jamais dans les contreforts de la vallée de la Kadhisa, la Vallée Sainte...aucun monument, aussi gigantesque soit-il, ne rendra mieux hommage à Mar Maroun que ce que Dieu lui-même a créé(pour les croyants) et que ce que des générations ont bâti et sculpté dans la roche éternelle. Il suffit de tourner son regard vers ce mémorial qui raconte 15 siècles de Mar Maroun !Christian GEDEON

dimanche 6 février 2011

l-eglise-de-la-nativite-patrimoine-mondial

L'église de la Nativité, patrimoine mondial ?

LEMONDE.FR | 06.02.11 | 14h52
 
Un ouvrier palestinien nettoie les lustres de l'église de la Nativité, à Bethléem, en préparation des festivités de Noël.
Un ouvrier palestinien nettoie les lustres de l'église de la Nativité, à Bethléem, en préparation des festivités de Noël.REUTERS/AMMAR AWAD
L'Autorité palestinienne a annoncé qu'elle allait demander à l'Unesco de placer l'église de la Nativité, à Béthléem, sur sa liste du patrimoine mondial de l'humanité. "La vieille ville de Béthléem et l'endroit où est né Jésus sont parmi les sites les plus importants pour l'humanité", a déclaré Saeb Erakat, négociateur palestinien. "Les Palestiniens souhaitent partager leur patrimoine avec le monde".

L'Unesco, l'organe des Nations Unies consacré à la culture et à l'éducation, a établi une liste du patrimoine mondial, qui compte aujourd'hui 911 endroits ou monuments. En théorie, l'inscription sur la liste donne à la communauté internationale un certain droit de regard sur ces sites - sans véritables pouvoirs.
Un conflit avait opposé Israël à l'Unesco en novembre dernier, à propos d'un programme israélien de rénovation de la tombe de Rachel - appelée mosquée Bilal bin Rabah par les Palestiniens. L'Unesco avait alors dénoncé une violation de la loi internationale, le site "faisant partie intégrale des territoires palestiniens occupés". Israël contestait également la dénomination retenue par l'organisme onusien pour désigner le site, "la mosquée Bilal Bin Rabah-tombe de Rachel à Bethléem".
Le Monde.frhttp://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2011/02/06/l-eglise-de-la-nativite-patrimoine-mondial_1475953_3218.html#xtor=RSS-3208