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Expéditeur: Fides News Fr <fidesnews-fr@fides.org>
Date: 1 septembre 2016 14:37:38 UTC+3
Destinataire: fidesnews-fr@fides.org
Objet: [Agence Fides] Newsletter Fides del 01-09-2016
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ASIE/TURQUIE - Accusations de complicité avec les auteurs du coup d'Etat manqué de la presse turque à l'égard du Patriarche œcuménique de Constantinople Ankara (Agence Fides) – Pour la première fois, un organe de presse turc a accusé explicitement le Patriarche œcuménique de Constantinople, Bartholomé I, d'être complice du coup d'Etat manqué du 15 juillet dernier ourdi selon Ankara par le prédicateur islamique Fethullah Gulen – actuellement réfugié aux Etats-Unis – et par son mouvement, Hizmet. Hier, 31 août, le quotidien Aksam a public à la une un article visant à accréditer de présumées connivences de la CIA et du Patriarcat œcuménique avec le coup d'Etat. Le quotidien met en relation la tentative de coup d'Etat et le rapprochement entre la Russie et la Turquie, après les affrontements d'un passé récent, citant comme indice le présumé lien existant entre Bartholomé I et F. Gulen un article attribué à Arthur Hughes, ancien Ambassadeur des Etats-Unis au Yémen, paru à la mi-août sur le site Internet www.orientalreview.org, lequel contenait des considérations sur le prétendu intér êt du Patriarcat œcuménique concernant un renversement des institutions répondant au Président Erdogan.
Ce même Arthur Hughes – ainsi que l'a appris l'Agence Fides – a démenti rapidement la paternité de cet article qui se présente par suite comme un faux, en obtenant le retrait immédiat du site. Il a maintenant diffusé un démenti également concernant l'article paru dans les colonnes du quotidien Aksam. L'article du quotidien turc est illustré à l'aide de photographies montrant F. Gulen en compagnie du Patriarche orthodoxe remontant aux années 1990. En 1998, avant son départ pour les Etats-Unis, F. Gulen avait également rencontré Saint Jean Paul II au Vatican. (GV) (Agence Fides 01/09/2016)
top^ ASIE/LIBAN - Risques de conflits confessionnels suite à des expropriations de terrains disposées par le gouvernement Beyrouth (Agence Fides) – La possible confiscation de terrains de propriété collective de la part de l'Etat dans les environs du village d'Aqoura – dans le district de Jbeil – risque de fomenter des problèmes à caractère confessionnel. La tension autour de ce thème sensible qu'est le contrôle des terrains de la part des différentes communautés religieuses coexistant au Liban s'est à nouveau accrue après que le Ministère des Finances, placé sous la responsable du chiite Ali Hassan Khalil, ait exprimé l'intention de rendre opérationnel un décret signé en 2015 qui prévoirait l'expropriation de la part de l'Etat des terrains à usage communautaire proches d'Aqoura, village habité en majorité par des chrétiens maronites, comme d'autres centres habités du district de Jbeil.
Selon certains analystes, cette affaire risque de déclencher une énième querelle ayant des implications confessionnelles en matière de contrôle de la terre. Le potentiel conflit est venu sur le devant de la scène le 30 août, lorsque les autorités locales se sont vues notifier par le Ministère l'intention de transformer en propriété de l'Etat des terrains d'usage commun, jusqu'ici considérés comme appartenant à l'ensemble des habitants du village. Ces derniers, représentés par Maître Gaby Germanos, Avocat, ont présenté hier devant le Conseil d'Etat une demande d'annulation du décret ministériel. De son côté, Naufal Daou, membre du Secrétariat général de la coalition politique « 14 mars », a déclaré à l'Agence al-Markaziya que l'expropriation représente « une confiscation des biens des chrétiens de la part d'un Ministre qui a dépassé ses propres prérogatives ». De son côté, la salle de presse du Ministre Ali Hassan Kha lil a démenti le fait que le décret contesté ait affaire avec les terrains de propriété collective, affirmant que la disposition ministérielle vise seulement à défendre d'infractions et abus des terrains d'ores et déjà de propriété de l'Etat.
Au Liban, ce n'est pas la première fois que, même récemment, des frictions à caractère confessionnel surgissent autour du contrôle de terrains et de propriétés immobilières. A l'automne 2013, un rappel pressant à freiner l'usage impropre de terrains appartenant aux chrétiens pour construire des habitations destinées à des musulmans avait été lancé par Talal al-Doueihy, responsable du mouvement Terre libanaise, notre terre (voir Fides 15/10/2013). L'appel dénonçait en particulier le cas d'Al-Qaa, un village chrétiens des environs de Baalbek, où d'amples terrains avaient été acquis par des musulmans – chiites et sunnites – comme terrains agricoles pour ensuite être destinés à la construction de complexes résidentiels à vendre à des libanais et à des réfugiés syriens membres de leur communauté religieuse. (GV) (Agence Fides 01/09/2016
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